Depuis le 18 janvier dernier, la vaccination est ouverte aux personnes atteintes d'un cancer en cours de chimiothérapie. A la demande du professeur Alain Fisher (Président du conseil d'orientation de la stratégie vaccinale contre le SARS-CoV-2), l'Institut National du Cancer (INCA) a établit des préconisations de vaccination pour définir des patients ultra-prioritaires.
167 000 patients ultra-prioritaires
Dans ce document, l'INCa estime qu'environ 167 000 personnes doivent être considérées comme ultra-prioritaires pour la vaccination. Les patient définis comme ultra-prioritaires sont les :
" Patients allogreffés dans les 3 dernières années: environ 6 000 personnes
- Patients entrant dans un parcours de soins : environ 30 000 personnes, à tout stade
- Patient en cours de chimiothérapie: environ 130 000 personnes, à tout stade et toute ligne de traitement
- Patients en cours de radiothérapie intra-thoracique : 1000 personnes"
Parmi ces 167 000, 70% ont moins de 75 ans, soit 116 900 patients à ajouter sur la liste des personnes prioritaires.
Par ailleurs, les patients qui ont déjà eu le Sars-Cov-2 ou qui ont 16 ans ou moins ne sont pas considérés comme ultra-prioritaires.
L'organisation d'un circuit de vaccination
Les établissements autorisés au traitement du cancer pourront organiser un circuit de vaccination pour les patients ultra-prioritaires.
D'une part, il est important que ces patients puissent se faire vacciner sur le lieu de santé où ils sont suivis.
D'autre part, il faut éviter de vacciner les patients en phase d'aplasie. Ainsi, l'intervalle de vaccination entre les deux doses pourra être adapté au patient.
Ces recommandations seront à même d'évoluer avec le temps avec l'arrivée de nouveaux chiffres et de nouvelles connaissances.
